Simulateur d'écritures

Le simulateur d’écritures est un simple outil visuel qui permet de simuler l’analyse des transactions.

Simple à utiliser, il peut aider à la compréhension du fonctionnement des comptes lors de l’enregistrement des écritures comptables. Au lieu d'enregistrer les différentes pièces justificatives d'un exercice manuellement au journal général, on les inscrit plutôt dans le simulateur qui produira ultérieurement le journal général. Un simulateur est composé d'une section Analyse et d'une section Écriture. La section représentant l'écriture est le résultat de l'analyse faite par l'utilisateur pour une transaction donnée. Il existe trois types de simulateur, chacun offrant une manière plus ou moins automatisée de compléter l’analyse des transactions.

Fonctionnement des simulateurs

Outre la date et la description de la transaction, chaque section d’analyse (identifiée par une couleur) permet l’inscription des transactions d’une manière plus ou moins automatique. Voici le fonctionnement des diverses sections :

Première section d'analyse

Ces sections sont les plus automatisées et les plus simples à compléter.

1. Sélectionner le compte. D’après le compte choisi, son type ainsi que son solde par défaut (DT/CT) apparaissent automatiquement. Ces deux champs ne peuvent être changés directement. Le solde DT/CT peut être changé lorsque l'on clic sur la variation +/- du compte,
2. Déterminer si le compte augmente ou diminue +/- en cliquant directement sur le champ. Le solde débiteur ou créditeur (DT/CT) changera en fonction de la variation sélectionnée,
3. Inscrire le montant pour ce compte,
4. Le résultat de l'analyse s'affiche sous la forme d'une écriture enregistrée au journal général.

Deuxième section d'analyse

Ces sections vous demanderont de déterminer tous les renseignements. En cas d'erreur, le résultat s'affichera en rouge.

1. Sélectionner le compte,
2. Déterminer le type de compte (chaque clic de souris fait varier le type A-P-C-R-D puis recommence à Actif),
3. Déterminer si le compte augmente ou diminue,
4. Déterminer le solde DT/CT par défaut du compte,
5. Inscrire le montant,
6. Le résultat de l'analyse s'affiche sous la forme d'une écriture enregistrée au journal général.

Troisième section d'analyse

Pour ces sections d’analyse, on doit inscrire toutes les informations comme dans la section d’analyse précédente. Toutefois, aucune validation n’est effectuée sur le type de compte choisi et sur le solde DT/CT par défaut du compte.

Afin de pouvoir valider les informations inscrites, le type de compte, l'augmentation/diminution (+/-) et le solde DT/CT apparaitront à la fin du nom du compte dans la zone d’écriture. On peut remarquer que le 1^er compte a été défini comme un compte d’actif qui augmente au débit (A + DT). Le 2^e compte est inscrit au crédit de l’écriture, ce qui est correct. Par contre, le compte a été défini comme un compte de passif au lieu d'un compte de l'actif. Alors, si l’on veut que le montant soit au crédit dans l’écriture, l’utilisateur doit inscrire qu’il augmente au crédit. L’inscription du compte Comptes clients (P + CT) est inexact et aurait dû être inscrit comme Comptes clients (A - CT).

Points importants à prendre en considération

• Les comptes de contrepartie, comme Escomptes sur ventes ou Rendus/rabais sur achats, sont indiqués avec un * à la fin du nom du compte. Les comptes de contrepartie ont pour fonction de diminuer un autre compte qui lui est lié. Par exemple, le compte Escompte sur ventes viendra diminuer un compte de revenus. Ces comptes ont un solde natif inverse à la classe de comptes à laquelle ils appartiennent; on nomme également ces comptes par "Compte de sens inverse". Comme un compte de revenu à un solde natif au Crédit, un compte de contrepartie appartenant à cette classe de compte a donc un solde natif au Débit. Nous aurons donc :

• Les comptes de prélèvements sont considérés comme étant des comptes de contrepartie. Nous aurons alors Prélèvements* (C + DT) alors que l’on sait que le compte Capital augmente au CT.
• Commencez toujours par la première ligne pour chaque section d’analyse.
• Essayez d’inscrire les comptes débiteurs en premier suivi des comptes créditeurs, ceci afin d’obtenir une présentation uniforme des écritures au journal général.